TBI
Le Tableau Blanc Interactif (TBI) est un écran blanc tactile associé à un ordinateur et un vidéoprojecteur. Depuis 1991 jusqu’à 2010 c’était le seul dispositif "fixe" disponible. Par la suite, des vidéoprojecteurs interactifs (VPI) ont complétés l’offre. Aujourd’hui on assiste au recul des dispositifs initiaux et à la monté des écrans interactifs qui offrent tous les avantages des solutions précédentes, mais sans les inconvénients liés aux vidéoprojecteurs.
L’utilisateur intervient sur l’écran avec un stylet et/ou par simple toucher, selon les modèles. L’écran transmet les informations à l’ordinateur qui transmet au vidéoprojecteur ou à l’écran qui se charge d’afficher l’écran de l’ordinateur. |
4 modèles...
Tous ces dispositifs qui investissent les salles de classe s’appuient sur la technologie interactive.
Cette dernière permet à un groupe d’utilisateurs de visualiser un même contenu numérique projeté sur une surface appropriée, puis d‘interagir avec ce contenu à l’aide d’un stylet et/ou d’un doigt (annotations, dessins…), de créer éventuellement un nouveau document, qui sera ensuite possible d’enregistrer, pour pouvoir lui aussi le partager et le retravailler de la même manière, si besoin.
Chaque dispositif possède ses avantages et ses inconvénients. Il est important de connaître avant de faire son choix. Les caractéristiques techniques (taille, poids, fixation, type de surface…) sont à prendre en compte au risque de se retrouver avec un matériel inadapté qui finira relégué au fond d’une salle !
Cette dernière permet à un groupe d’utilisateurs de visualiser un même contenu numérique projeté sur une surface appropriée, puis d‘interagir avec ce contenu à l’aide d’un stylet et/ou d’un doigt (annotations, dessins…), de créer éventuellement un nouveau document, qui sera ensuite possible d’enregistrer, pour pouvoir lui aussi le partager et le retravailler de la même manière, si besoin.
Chaque dispositif possède ses avantages et ses inconvénients. Il est important de connaître avant de faire son choix. Les caractéristiques techniques (taille, poids, fixation, type de surface…) sont à prendre en compte au risque de se retrouver avec un matériel inadapté qui finira relégué au fond d’une salle !
L'Écran Tactile Interactif (ETI)
Bien qu’il soit le dernier né de la famille des dispositifs interactifs, l’écran interactif s’apparente à une gigantesque tablette tactile. C’est donc le plus naturel à utiliser maintenant que les smartphones et tablettes partagent notre quotidien. Contrairement aux autres dispositifs, ils n’utilisent pas de vidéoprojecteur, source de coûts et de nuisances sonores. D’une qualité d’image incomparable, extrêmement rapide à allumer, réactif, simple et ultra confortable à l’usage, grâce à sa surface tactile, l’ETI est l’outil de choix pour une utilisation régulière. |
Comme pour tous les dispositifs interactifs, un Tableau Blanc Interactif (TBI) comprend avant tout un ordinateur, auquel vont être associés deux périphériques :
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Le Dispositif Mobile Interactif (DMI)
Un DMI se présente sous la forme d’un boîtier léger et peu encombrant facile à transporter. Comme le TBI, il est relié à un ordinateur et un vidéoprojecteur. Par contre, il n’a pas besoin d’un tableau spécifique équipé de capteurs, puisqu’il concentre toute la technologie interactive. Ainsi, il suffit de le fixer sur un simple tableau blanc (de préférence magnétique pour faciliter la fixation), voire un mur blanc ou toute surface claire, relativement mate pour éviter les reflets lors de la projection, et peu rugueuse pour faciliter l’usage du stylet et du doigt. Une fois branché, il va détecter tous les mouvements exécutés sur la surface de projection devenue "interactive". Moins coûteux qu’un TBI, le DMI est surtout apprécié pour son côté transportable à volonté, idéal pour des professeurs itinérants. Par contre, à chaque déplacement, il faut tenir compte du temps passé pour les réglages. Enfin, pour une utilisation confortable et un rendu d’image correct, il est recommandé de l’associer à un vidéoprojecteur de qualité (courte ou ultracourte focale, 2500 Lumens minimum). |
Le VidéoProjecteur Interactif (VPI)
Sur le même principe que le DMI, le vidéoprojecteur interactif est relié à un ordinateur et ne nécessite qu’une banale surface blanche. Lui aussi intègre une grande partie de la technologie interactive, tandis que la petite part restante se retrouve dans les stylets. À ce titre, ces derniers sont un peu plus fragiles que ceux utilisés pour un TBI et ont besoin d’être rechargés. À noter que quelques vidéoprojecteurs interactifs peuvent être tactiles au doigt. Le VPI est un bon compromis qui autorise de grandes surfaces de projection. Par contre, il n’est pas facilement déplaçable (matériel lourd). |
Applications dédiées...
Généralement, les fabricants de TBI proposent soit une application complète, soit une application minimal ou ils n'en proposent pas. Quelque soit le cas, l'application à installer devrait dépendre de l’utilisation du TBI.
La question du choix de l'application pour accompagner le TBI ne se pose pas toujours. Souvent, on installe celle fournie avec le matériel. Par la suite, il est toujours possible d’ajouter d’autres applications "par-dessus", quand on souhaite aller au-delà des fonctionnalités de l'application fournie avec le matériel.
Quand on doit choisir ses applications pour son TBI, voici les questions à se poser :
Vis-à-vis de l’usage, il n’y a pas d'application absolument bonne ou absolument mauvaise. Il y a des applications qui répondent plus ou moins à vos usages du TBI.
Les applications proposées par les fabricants ont pour but de mémoriser tout ce qui est tracé sur l’écran et de gérer les différents documents utilisés en un lieu unique. Elles comportent en outre différentes ressources. Voici les plus courantes :
À côté de ces applications, il y en a d'autres :
La question du choix de l'application pour accompagner le TBI ne se pose pas toujours. Souvent, on installe celle fournie avec le matériel. Par la suite, il est toujours possible d’ajouter d’autres applications "par-dessus", quand on souhaite aller au-delà des fonctionnalités de l'application fournie avec le matériel.
Quand on doit choisir ses applications pour son TBI, voici les questions à se poser :
- Vais-je annoter des images ?
- Quelles sont les personnes qui vont utiliser le TBI ?
- Vais-je préparer des supports dédiés au TBI ?
- Quels sont les supports électroniques que j’ai aujourd’hui ? Vais-je les reprendre dans ma pratique du TBI ?
- ...
Vis-à-vis de l’usage, il n’y a pas d'application absolument bonne ou absolument mauvaise. Il y a des applications qui répondent plus ou moins à vos usages du TBI.
Les applications proposées par les fabricants ont pour but de mémoriser tout ce qui est tracé sur l’écran et de gérer les différents documents utilisés en un lieu unique. Elles comportent en outre différentes ressources. Voici les plus courantes :
À côté de ces applications, il y en a d'autres :
Échelle des usages...
Niveau 0 : le mode non interactif
Vous utilisez votre surface interactive comme un dispositif de projection, en fait vous ne l’utilisez pas l’interactivité, c’est en fait un usage assez courant.
Niveau 1 : le mode interactif "souris"
Vous utilisez la possibilité de naviguer sur Internet, d’ouvrir des images, de lancer Google Earth, dans ce cas vous utilisez votre ordinateur.
Niveau 2 : les annotations
Comment vous le faites avec une craie, sur un tableau vert, vous annotez, dessinez sur votre tableau interactif.
Niveau 3 : la préparation de supports de présentation adaptés
Vous allez ici reprendre vos supports de cours pour profiter au maximum du TBI, y intégrant textes, images, vidéos…
Niveau 4 : le développement de l'interactivité avec les élèves
Préparation d’activités, de jeux associant l’interactivité pour les élèves.
Vous utilisez votre surface interactive comme un dispositif de projection, en fait vous ne l’utilisez pas l’interactivité, c’est en fait un usage assez courant.
Niveau 1 : le mode interactif "souris"
Vous utilisez la possibilité de naviguer sur Internet, d’ouvrir des images, de lancer Google Earth, dans ce cas vous utilisez votre ordinateur.
Niveau 2 : les annotations
Comment vous le faites avec une craie, sur un tableau vert, vous annotez, dessinez sur votre tableau interactif.
Niveau 3 : la préparation de supports de présentation adaptés
Vous allez ici reprendre vos supports de cours pour profiter au maximum du TBI, y intégrant textes, images, vidéos…
Niveau 4 : le développement de l'interactivité avec les élèves
Préparation d’activités, de jeux associant l’interactivité pour les élèves.
Une appropriation graduelle...
Plus le professeur assimile la pratique du TBI et plus les bénéfices retirés sont importants. Pour illustrer ce propos, cette vidéo présente la carte de l'appropriation du TBI.
À l’étape de l’appropriation, l’enseignant ne prépare pas numériquement ses cours, il utilise le TBI un peu à la manière d’un tableau vert, cette étape peut durer entre une semaine et 6 mois. L’avantage par rapport à ses ancêtres, est que tout peut être mémorisé, corrigé. On peut revenir en arrière, même plusieurs jours après et le contenu de l’écran interactif peut être partagé avec les élèves (ENT, site de classe ou mail).
Lors de la phase de stabilisation, l’enseignant prend avantage du fait d’avoir le matériel pédagogique projeté à l’écran, ainsi que de l’utilisation fonctionnelle des couleurs, cette étape peut durer entre 6 mois à 2 ans. En parallèle, les élèves se sont appropriés les techniques et le fonctionnement du TBI devient fluide dans la classe. Ce n’est plus un outil nouveau, il fait partie de l’environnement pédagogique.
À la phase de transition, l’enseignant est intéressé par une utilisation visuelle plus intéressante et commencera à créer du matériel pédagogique. Les exposés sont souvent très linéaires et offrent peu d’engagement de la part des élèves qui écoutent la présentation. Il enverra des élèves manipuler ses cours au TBI, souvent au détriment d’une perte d’engagement des autres élèves qui regarderont passivement un condisciple interagir avec la matière. Certains élèves commenceront à utiliser le TBI. Cette phase peut durer entre 6 mois à plusieurs années.
Alors qu’avant il envoyait un élève, à l’étape de la découverte de l’interactivité, l'enseignant envoie des petits groupes pour manipuler des cours qu’il a construit. Les élèves doivent collaborer et se mettre d’accord sur le résultat final, partager les tâches. Généralement, à ce stade, les élèves reproduisent les attitudes de l’enseignant gérant le TBI avec la classe.
À la phase suivante, l’interactivité doit s’entendre entre l’écran et les utilisateurs. Ce n’est pas seulement la manipulation qui est en œuvre, mais bien l’interaction entre les élèves, qui argumentent, réfléchissent et infléchissent ce qui se créé sur l’écran interactif.
Lors de la transition vers une pédagogie du 21ème siècle, les élèves commenceront à utiliser le logiciel dédié au TBI afin de produire des jeux interactifs qui ressembleront à des questionnaires à choix multiples par exemple. Les élèves seront donc également créateurs et le rôle d’animateur sera donc occupé à tour de rôle par l’enseignant et les élèves. Pour que les élèves puissent préparer leurs contenus il convient qu’ils aient accès à des tablettes ou ordinateurs.
À la phase de la pédagogie TIC, avec la présence de l’enseignant, les élèves commencent à s’enseigner mutuellement des notions. Les jeunes recevant alors les cours données par leurs pairs, ils sont portés à plus participer afin de critiquer et de solutionner les situations proposées.
À l’étape de l’appropriation, l’enseignant ne prépare pas numériquement ses cours, il utilise le TBI un peu à la manière d’un tableau vert, cette étape peut durer entre une semaine et 6 mois. L’avantage par rapport à ses ancêtres, est que tout peut être mémorisé, corrigé. On peut revenir en arrière, même plusieurs jours après et le contenu de l’écran interactif peut être partagé avec les élèves (ENT, site de classe ou mail).
Lors de la phase de stabilisation, l’enseignant prend avantage du fait d’avoir le matériel pédagogique projeté à l’écran, ainsi que de l’utilisation fonctionnelle des couleurs, cette étape peut durer entre 6 mois à 2 ans. En parallèle, les élèves se sont appropriés les techniques et le fonctionnement du TBI devient fluide dans la classe. Ce n’est plus un outil nouveau, il fait partie de l’environnement pédagogique.
À la phase de transition, l’enseignant est intéressé par une utilisation visuelle plus intéressante et commencera à créer du matériel pédagogique. Les exposés sont souvent très linéaires et offrent peu d’engagement de la part des élèves qui écoutent la présentation. Il enverra des élèves manipuler ses cours au TBI, souvent au détriment d’une perte d’engagement des autres élèves qui regarderont passivement un condisciple interagir avec la matière. Certains élèves commenceront à utiliser le TBI. Cette phase peut durer entre 6 mois à plusieurs années.
Alors qu’avant il envoyait un élève, à l’étape de la découverte de l’interactivité, l'enseignant envoie des petits groupes pour manipuler des cours qu’il a construit. Les élèves doivent collaborer et se mettre d’accord sur le résultat final, partager les tâches. Généralement, à ce stade, les élèves reproduisent les attitudes de l’enseignant gérant le TBI avec la classe.
À la phase suivante, l’interactivité doit s’entendre entre l’écran et les utilisateurs. Ce n’est pas seulement la manipulation qui est en œuvre, mais bien l’interaction entre les élèves, qui argumentent, réfléchissent et infléchissent ce qui se créé sur l’écran interactif.
Lors de la transition vers une pédagogie du 21ème siècle, les élèves commenceront à utiliser le logiciel dédié au TBI afin de produire des jeux interactifs qui ressembleront à des questionnaires à choix multiples par exemple. Les élèves seront donc également créateurs et le rôle d’animateur sera donc occupé à tour de rôle par l’enseignant et les élèves. Pour que les élèves puissent préparer leurs contenus il convient qu’ils aient accès à des tablettes ou ordinateurs.
À la phase de la pédagogie TIC, avec la présence de l’enseignant, les élèves commencent à s’enseigner mutuellement des notions. Les jeunes recevant alors les cours données par leurs pairs, ils sont portés à plus participer afin de critiquer et de solutionner les situations proposées.
Les apports pédagogiques...
L’interactivité
L’intérêt majeur du TBI est de favoriser l’interactivité entre professeur et élèves. Cet outil suscite la curiosité et l’intérêt des enfants, et rend les enseignements plus ludiques et stimulants. Aucune étude n’a prouvé qu’il pouvait avoir un impact sur les résultats scolaires, mais le bénéfice est certain sur l’attention et la concentration des élèves. De plus, la plupart des enseignants qui l’utilisent ressentent eux-mêmes un regain de motivation, une envie de s’investir encore davantage dans leur travail. L’interactivité est vraiment ce qui fait tout l’apport du TBI et il est essentiel d’exploiter au maximum cette dimension. Utilisé comme un simple support de présentation, le TBI perd tout son intérêt et mieux vaut alors se contenter d’un vidéoprojecteur relié à l’ordinateur.
Un outil d’éducation quotidienne aux TICE
Le TBI peut être comparé à une sorte d’écran d’ordinateur géant, et permet donc d’intégrer naturellement les TICE au sein de la séance d’apprentissage. Les élèves se familiarisent ainsi au jour le jour à l’environnement informatique, à l’utilisation d’un traitement de texte, à la recherche sur Internet.
Il répond aussi aux exigences du programme ("éducation aux/par les médias", "éducation par la technologie").
La facilitation du travail collectif
Le TBI offre une large surface de projection visible par tous, et sur laquelle chacun peut intervenir. Cela permet de placer toute la classe dans la même situation d’apprentissage, en étant sûr que tous les élèves visualisent exactement la même chose, et avec une attention certainement plus forte que devant un manuel ou une photocopie. Cela permet de développer de nombreuses possibilités de travaux en communs : rédaction collective d’un texte, découverte des pages préalablement numérisées d’un album, navigation sur Internet… Sans le TBI, ce type d’expériences serait impossible, ou du moins beaucoup plus difficile à mettre en œuvre.
Le gain de temps
Dans un premier temps, le TBI peut apparaître comme une charge de travail plus lourde car tous les supports devront être recherchés, construits préparés par l’enseignant lui-même. Cependant, dans la plupart des cas, les utilisateurs constatent à long terme un gain de temps dans la préparation des cours. Grâce au format numérique, il est plus facile de réutiliser ou recycler des supports de cours d’une année à l’autre. Avec une certaine expérience de l’informatique (traitement de texte, recherche sur le Web, numérisation…), la construction des séances devient finalement plus facile et rapide, mais cela requiert bien sûr un apprentissage et une volonté de s’investir dans l’outil. En classe, le TBI permet aussi de gagner du temps sur les tâches courantes : copie de la consigne au tableau, réalisation de figures complexes, tableaux, graphiques….
La mémoire de la classe
Les séances réalisées avec le TBI peuvent être enregistrées par l’ordinateur, y compris les interventions des élèves. Cela permet à tout moment, si la leçon n’a pas été finie, en cas d’absence d’un élève, ou pour rafraîchir la mémoire de la classe, de visualiser une ancienne séance. Il est aussi possible d’imprimer le fichier ou le mettre en ligne sur un site Web par exemple. Une plus forte continuité peut ainsi être mise en place entre les enseignements.
Un surcroît de motivation des élèves
Ce n’est pas à proprement parler un intérêt pédagogique mais plutôt une conséquence de l’utilisation des TBI et écrans interactifs.
Maintenant que les élèves usent des tablettes et smartphones pour leurs loisirs, il est important de pouvoir s’appuyer sur des outils aussi captivants et immersifs que les écrans interactifs et les TBI pour aider leur apprentissage.
L’intérêt majeur du TBI est de favoriser l’interactivité entre professeur et élèves. Cet outil suscite la curiosité et l’intérêt des enfants, et rend les enseignements plus ludiques et stimulants. Aucune étude n’a prouvé qu’il pouvait avoir un impact sur les résultats scolaires, mais le bénéfice est certain sur l’attention et la concentration des élèves. De plus, la plupart des enseignants qui l’utilisent ressentent eux-mêmes un regain de motivation, une envie de s’investir encore davantage dans leur travail. L’interactivité est vraiment ce qui fait tout l’apport du TBI et il est essentiel d’exploiter au maximum cette dimension. Utilisé comme un simple support de présentation, le TBI perd tout son intérêt et mieux vaut alors se contenter d’un vidéoprojecteur relié à l’ordinateur.
Un outil d’éducation quotidienne aux TICE
Le TBI peut être comparé à une sorte d’écran d’ordinateur géant, et permet donc d’intégrer naturellement les TICE au sein de la séance d’apprentissage. Les élèves se familiarisent ainsi au jour le jour à l’environnement informatique, à l’utilisation d’un traitement de texte, à la recherche sur Internet.
Il répond aussi aux exigences du programme ("éducation aux/par les médias", "éducation par la technologie").
La facilitation du travail collectif
Le TBI offre une large surface de projection visible par tous, et sur laquelle chacun peut intervenir. Cela permet de placer toute la classe dans la même situation d’apprentissage, en étant sûr que tous les élèves visualisent exactement la même chose, et avec une attention certainement plus forte que devant un manuel ou une photocopie. Cela permet de développer de nombreuses possibilités de travaux en communs : rédaction collective d’un texte, découverte des pages préalablement numérisées d’un album, navigation sur Internet… Sans le TBI, ce type d’expériences serait impossible, ou du moins beaucoup plus difficile à mettre en œuvre.
Le gain de temps
Dans un premier temps, le TBI peut apparaître comme une charge de travail plus lourde car tous les supports devront être recherchés, construits préparés par l’enseignant lui-même. Cependant, dans la plupart des cas, les utilisateurs constatent à long terme un gain de temps dans la préparation des cours. Grâce au format numérique, il est plus facile de réutiliser ou recycler des supports de cours d’une année à l’autre. Avec une certaine expérience de l’informatique (traitement de texte, recherche sur le Web, numérisation…), la construction des séances devient finalement plus facile et rapide, mais cela requiert bien sûr un apprentissage et une volonté de s’investir dans l’outil. En classe, le TBI permet aussi de gagner du temps sur les tâches courantes : copie de la consigne au tableau, réalisation de figures complexes, tableaux, graphiques….
La mémoire de la classe
Les séances réalisées avec le TBI peuvent être enregistrées par l’ordinateur, y compris les interventions des élèves. Cela permet à tout moment, si la leçon n’a pas été finie, en cas d’absence d’un élève, ou pour rafraîchir la mémoire de la classe, de visualiser une ancienne séance. Il est aussi possible d’imprimer le fichier ou le mettre en ligne sur un site Web par exemple. Une plus forte continuité peut ainsi être mise en place entre les enseignements.
Un surcroît de motivation des élèves
Ce n’est pas à proprement parler un intérêt pédagogique mais plutôt une conséquence de l’utilisation des TBI et écrans interactifs.
Maintenant que les élèves usent des tablettes et smartphones pour leurs loisirs, il est important de pouvoir s’appuyer sur des outils aussi captivants et immersifs que les écrans interactifs et les TBI pour aider leur apprentissage.
Quelques conseils...
Pour quelles disciplines ?
Le TBI peut vraiment être utilisé pour toutes les matières, même celles où l’écrit intervient moins comme le sport ou la musique. C’est un formidable outil de visualisation de l’information, c’est pourquoi il est fréquemment utilisé pour des matières où la représentation dans l’espace est importante (géographie, géométrie).
À quel moment ?
Dans de nombreux manuels, la page dédiée à une leçon se présente de la façon suivante :
Un outil complémentaire aux supports traditionnels
La puissance technique du TBI peut laisser penser que cet outil est capable de remplacer tous les supports traditionnels de l’enseignement.
Dans la pratique, on constate que le TBI prend généralement une très grande place dans la vie de la classe mais sans s’imposer réellement comme l’unique vecteur de transmission du savoir. L’usage du rétroprojecteur et des photocopies est souvent largement diminué, mais d’autres supports continuent à garder leur place. Ainsi, beaucoup d’utilisateurs du TBI fonctionnent avec une utilisation mixte du tableau noir et du tableau interactif, et continuent à utiliser un manuel.
Plusieurs raisons peuvent être trouvées :
Un équilibre à recréer
On constate aussi que, si l’usage du TBI est souvent intensif au début, après un certain temps il peut tendre à diminuer. Ce n’est pas par perte d’intérêt, mais surtout parce que l’usage du TBI a réellement été intégré à la pratique du professeur, qui a réussi à instaurer un bon équilibre entre tous les supports mis à sa disposition.
Vers un usage pertinent
La fréquence d’utilisation du TBI est donc vraiment à moduler en fonction du contenu des apprentissages, de l'intérêt pour l’outil, et de l’orientation que l'on souhaite donner à son enseignement. Il ne faut nullement se sentir obligé de l’utiliser à tout moment de la journée, un équilibre est à trouver entre le TBI et les autres supports. Il importe surtout de s’efforcer de faire un usage adapté du TBI, en l’utilisant quand il peut offrir un réel apport pédagogique et en exploitant au maximum ses potentialités interactives.
Le TBI peut vraiment être utilisé pour toutes les matières, même celles où l’écrit intervient moins comme le sport ou la musique. C’est un formidable outil de visualisation de l’information, c’est pourquoi il est fréquemment utilisé pour des matières où la représentation dans l’espace est importante (géographie, géométrie).
À quel moment ?
Dans de nombreux manuels, la page dédiée à une leçon se présente de la façon suivante :
- Une partie de découverte de la notion à aborder (les situations sont souvent incompréhensibles pour les élèves n’ayant pas déjà des notions du sujet abordé…).
- Une partie de mise en forme de la règle (ce que l’on donne à apprendre par cœur).
- Une partie d’entraînement (ce qui se fait par reproduction de l’exemple de début d’exercice et qui peut souvent être réalisé même si on n’a rien compris à la règle…).
- La première phase est celle où le TBI est le plus intéressant. En effet, la puissance de l’ordinateur associé au tableau permet de revenir en arrière, de tester plusieurs hypothèses, de faire apparaître des documents susceptibles d’apporter des questionnements ou des réponses.
- La seconde phase, celle de mise en place de la trace écrite, règle ou autre peut se faire avec un simple vidéoprojecteur sans TBI (même si l’apport du TBI peut encore être intéressant à ce stade).
- La troisième phase, celle d’entraînement est à mon sens plus du ressort de l’utilisation individuelle ou en petit groupe de l’informatique. Dans ce cas, le TBI se justifie moins (il vaut mieux une machine pour un ou deux élèves). Cependant, il est très intéressant de pouvoir laisser accessibles aux élèves les traces écrites du TBI sur les ordinateurs de "fond" de classe.
Un outil complémentaire aux supports traditionnels
La puissance technique du TBI peut laisser penser que cet outil est capable de remplacer tous les supports traditionnels de l’enseignement.
Dans la pratique, on constate que le TBI prend généralement une très grande place dans la vie de la classe mais sans s’imposer réellement comme l’unique vecteur de transmission du savoir. L’usage du rétroprojecteur et des photocopies est souvent largement diminué, mais d’autres supports continuent à garder leur place. Ainsi, beaucoup d’utilisateurs du TBI fonctionnent avec une utilisation mixte du tableau noir et du tableau interactif, et continuent à utiliser un manuel.
Plusieurs raisons peuvent être trouvées :
- Le tableau noir est par excellence le support de l’écrit, il revêt un caractère plus académique, plus rigoureux, et certains professeurs préfèrent l’utiliser pour tout ce qui concerne les exercices d’écriture (poésie, rédaction, recopie d’une consigne…).
- Le manuel scolaire reste un support fondamental d’apprentissage et certains considèrent qu’il est important pour les enfants d’apprendre à s’en servir.
- Certains considèrent aussi qu’utiliser trop intensivement le TBI peut conduire à lui faire perdre de son attrait auprès des enfants, en banalisant son usage.
Un équilibre à recréer
On constate aussi que, si l’usage du TBI est souvent intensif au début, après un certain temps il peut tendre à diminuer. Ce n’est pas par perte d’intérêt, mais surtout parce que l’usage du TBI a réellement été intégré à la pratique du professeur, qui a réussi à instaurer un bon équilibre entre tous les supports mis à sa disposition.
Vers un usage pertinent
La fréquence d’utilisation du TBI est donc vraiment à moduler en fonction du contenu des apprentissages, de l'intérêt pour l’outil, et de l’orientation que l'on souhaite donner à son enseignement. Il ne faut nullement se sentir obligé de l’utiliser à tout moment de la journée, un équilibre est à trouver entre le TBI et les autres supports. Il importe surtout de s’efforcer de faire un usage adapté du TBI, en l’utilisant quand il peut offrir un réel apport pédagogique et en exploitant au maximum ses potentialités interactives.
Des accessoires...
Afin d'augmenter les possibilités d'utilisation du TBI, l'ajout d'accessoires complémentaires peut s'avérer utile... :
Ce matériel est également décrit ici.
- Une connection Internet/WiFi.
- Des haut-parleurs.
- Un clavier Bluetooth.
- Une souris/trackpad Bluetooth.
- Une télécommande de contrôle à distance.
- Un dongle HDMI sans fil.
- Un visualisateur.
- Un stylet supplémentaire.
- Une Webcam pour des cours à distance.
Ce matériel est également décrit ici.
D'autres outils/ressources...
- Tableaux interactifs.
- Un TBI dans ma classe, que faire ?
- 26 usages pour votre TBI.
- Des ressources toutes prêtes pour votre TBI.
- Applications pour la classe.
- MyScript.
- Classroomscreen.
- Scrumblr.
- TNI facile.
- Clicmaclasse.
- Le TBI en maternelle.
- Craie et stylet.
- Défilangues.
- Codevrix.
- La chaîne YouTube de Promethean (ActivInspire).
- Tutoriels Promethean (ActivInspire).
- Tutoriels ActivInspire.
- Ressources Promethean (ActivInspire).
- CLASSFLOW (ressources).
- SMART Notebook (ressources).
- Maîtriser SMART Learning Suite (vidéo).
- Le TBI et ses instits (groupe Facebook).